La théorie des atomes crochues... On est en plein de le problème.
Dans notre culture européenne, même vague, même inconsciente, toute expression du langage qui fait allusion à "un atome" porte en elle, les traces de son cheminementjusuq'à nous depuis la philosophie pré socratique, plus de 2000 ans à travers l'histoire de notre humanité. Pêle-mêle, on y peut trouver des fondements au matérialisme, la friction si complexe de la connaissance scientifique et des croyances religieuses, les prémices d'une relation de la pensée à l'éternité, la question si délicate de l'individuation...
... et c'est là, que ça coince, car si l'autre, fut il américain, fut il votre voisin ou votre collègue, est à mille yards de vibrer dans cette gamme, l'absence d'interaction est douloureuse pour qui en prend conscience. L'américain est finalement, dans un vocabulaire dont je ne voudrais pas retenir le coté parisien méprisant, l'américain est finalement très provincial. L'amérique est encore un concasseur de culture.
Quand on se mouille dans la relation à l'autre, il est difficile de supporter de voir perler et disparaitre sur le teflon du matérialisme, le suc de l'existence qui se tisse dans l'alterité.
Le nouveau sandwich footlong de Subway, est un sujet d'extase sans fin. Si le 14 juillet est connu comme the "Bastille's day", peu s'intrèssent à la dimension symbolique de l'èvénement. Michael Jackson est le recordman du nombre de CD vendus, et celà clot la disucssion. Il y a les méchants et les gentils. Le melting pot ne s'applique pas aux abstractions qui sont condamnées au noir ou blanc. Mes tres chers compatriotes à la bannière étoilée, il ne s'agit pas d'interagir mais d'entrer en relation, non pas de se juger mais de se comprendre...
Assumer sa culture, et en assumer une certaine conscience toujours imparfaite, c'est aussi assumer le paradoxe de la réciprocité et de l'assymétrie dans la relation à l'autre.
mercredi 22 juillet 2009
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On en veut d'autre du commeça!!
RépondreSupprimerSoit dit en passant, le 14 juillet, n'en déplaisent aux américains, la France ne fête pas la prise de la Bastille!! Nous commémorons tous les ans la fête de la Fédération, du 14 juillet 1790 qui a eu lieu un an après la prise de la Bastille.
RépondreSupprimerA part cela, ça fait plaisir d'avoir de vos nouvelles et vos impressions sur la culture américaine.
Au plaisir de vous revoir,
Gonzague